Reducing the Digital Divide: CyberVolunteering as a Tool for Development

Corinne Schouten
21 janvier 2005

Avec le Programme CyberVolontaires, ICVolontaires s'efforce avant tout de créer des opportunités pour les volontaires d'acquérir de l'expérience et de partager leurs compétences ainsi que des possibilités pour les organisations qui, bénéficiant de l'aide et du savoir des volontaires, peuvent par la suite transmettre le savoir acquis sur le plan local. Ces organisations apprendront également à utiliser et maintenir des réseaux informatiques et à développer des logiciels spécialement conçus pour leurs propres besoins, ainsi que pour les besoins des ONG, des communautés et des autorités locales.

Ainsi, CyberVolontaires va non seulement répandre l'utilisation des TIC, mais aussi familiariser les populations locales aux TIC et accroître leur économie. En d'autres termes, conclut Viola Krebs: "Les TIC ne sont pas le but en soi, mais plutôt un outil pour le développement."

En effet, le Programme CyberVolontaires s'insère dans les priorités établies dans le Plan d'action sur le volontariat et les TIC et présenté dans le cadre du Sommet Mondial sur la Société de l'Information de 2003. Les organisations de volontariat ont exprimé leur engagement pour aider à concrétiser les Objectifs du Millénaire pour le Développement que s'étaient fixées les gouvernements afin de réduire la pauvreté.

C'est en Afrique que le fossé numérique est le plus visible. Selon l'Union Internationale des Communications, sur environ 816 millions d'Africains, seul 1 sur 160 aurait accès à Internet, 1 sur 130 possèderait un PC, 1 sur 40 aurait une ligne de téléphone fixe, 1 sur 35 un téléphone portable, 1 sur 13 un téléviseur et 1 sur 4 un poste de radio [Jensen 2002].

Comment utiliser toutes ces TIC comme outil pour le développement? Il est évident que dans de nombreuses régions reculées, très peu d'Africains ont déjà entendu parler d'Internet. "Ma première préoccupation, c'est la façon dont je vais pouvoir nourrir mes enfants" déclare un Touareg, Shindouk, au Mali. "Internet, ce n'est pas une mauvaise idée, mais il y a des étapes pour y arriver. Nous ne sommes pas encore prêts."

Cependant, il est nécessaire de prendre des mesures pour éviter que le fossé numérique ne s'accroisse davantage. "Aucun pays du monde ne peut se permettre de renoncer à l'utilisation des TIC" affirme Sylvie Niombo, présidente de l'ONG AZUR Développement au Congo Brazzaville.

Les TIC peuvent en effet résoudre nombre de problèmes en Afrique. Elles permettent de surmonter les obstacles que représentent, par exemple, les mauvaises routes et l'absence de lignes téléphoniques fiables. Communiquer par courriel est en effet un moyen rapide et peu coûteux. Les petites entreprises, comme celles travaillant dans le domaine du tourisme, peuvent ainsi entrer en contact avec des clients du monde entier. Les étudiants, quant à eux, ont accès à des informations qui ne sont pas disponibles dans les bibliothèques de leur pays. La liste d'exemples est infinie.

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